Parcourir les plaines obscures

Rejeter dans l'absolu la conscience

Accepter le domaine de l'impossible

Le labyrinthe de l'âme se refuse d'ouvrir sa porte aux marins qui imperturbables cherchent dans leurs profondeurs le silence infernal de la figurine incalculable.

Pour que le temps soit celui que l'on vit,

Pour que le sang soit ce qu'on vit,

Pour que le paon soit celui qu'on vit,

La demeure qui s'évanouit au loin dans la nuit.

Monstres et dragons

Pères et fous de joie

Immenses grandeurs de la route de la soie

Les porches du périple sont féconds.

Le ciel sombre, embrumé et nébuleux

s'assombrit dans le précipice des étendues royales et médiévales

de nos séculaires et redoutables dieux

Le feu s'allume et pleure

à l'horizon sans limite

Il joue avec la bille qui roule sur le corps de notre force

Force intégrale de puissance

Force du Saint-Graal qui cherche dans l'extinction

du brouillard fabuleux et mortel d'indifférence.

Respirer ses pensées

Se Souvenir du royaume heureux et Sans crainte des heures perdues...

Geindre dans de furieuses vagues qui perdurent dans l'atmosphère

Les drogues de la vie ne sont plus les fleurs égarées dans les champs

Les couleurs chaudes s'enflamment

les bleus, gris et noirs se congèlent à vue d'oeil

Quand bien même les pétales dorées des champignons

Les rats regardent aux alentours et comprennent que

le monde est désormais leurs.

Péniblement, je sors de mon comas

Difficilement je m'abstiens de trouver des sorties aux questions

Il faudra bien se battre pour combattre les armées d'anges gémissants

dans nos poubelles putrides.

Vers une béatitude fantastique

Vers une prospérité sans bornes

Dans le ravissement du soleil levant

Pour la satisfaction du suprême

Bien-être et revoir

L'enchantement des forêts oubliées

Euphorie ethnique

L'extase fortunée

Pour le plaisir des flammes.

Dans les jardins secrets de Gratavska

Les vieillards coupent les roses

Ils cherchent dans les herbes les petits cafards

Pour revoir au travers de l'univers

ces infimes particules sans pellicules.

Quand les instants des époques délaissés

par les connaissances nouvelles

se détachent du présent

Le futur oublie déjà son avenir.

Matrice des mondes qui enfanta jadis les hommes, les femmes, les animaux et les plantes

Que fait tu maintenant comme sacrifice

Revoir les heures perdues et gaéliques de nos cousins les gens du Nord.

Prophétie calculatoire et dominée par d'opaques et mélancoliques vertiges au-delà des régions spaciales inconnues.

Parallèle et lignes droites sur plan

Coupures de globes incongrus

Astres sanglants, hurlants

Cassure d'un espace ouvert et homogène

Fin de douleurs physiques, fantasmagoriques et fanatiques

Forces incontrôlées et furieuses convalescences morbides.

A des milliards d'années lumières existent des immensités confortables,

L'infini sans surfaces ni territoires,

Un horizon bleu au milieu de la place,

Un intervalle distant mais sans éloignement

qui rejoint l'ère du cosmos.

Les cendres et débris dépouille dans l'humus

le peu de rien qui reste aux adeptes de dieux sans formes.

Le pollen peut bien aller au vent,

quand le sol est froid et que l'eau est gelée

La poussière, galactiques, fouille les infimes espaces vides.

Survie du minéral,

Remords organiques,

Sanctificateur des noirceurs du bal,

Perte unique et logique.

Monde d'accueil infidèle,

Vie lointaine et perdue dans des théorèmes sans sens

Sur les routes habitées et demeurées

Les chariots font de mal le sort qui leur est fait.

Je perd les tumeurs, les forces d'alimentations

Fin du grondement orageux, ténébreux et ophtalmologique.

Revenir pour mieux voir les feux verts des champs bleus.

Dans de vieux coffres encore introuvés, nos vieux ancêtres ont gravés dans la pierre de feu les inscriptions vitales, les symboles de demain. Visionnaires et regroupement incontrôlés des mamelles de cette ère si regroupée.

Les sigles inconnus et diverses pensées se résument par la métamorphose :

Dans les larges déferlantes qui rugissent dans le lointain,

tempêtes, heures fausses,

mort inconnue

Jour perdu

un unique dessin surgit du fond de l'astre originel.

L'unique nombre :

L'unique représentation :

La prophétie gaélique :

L'atteinte au nombre clef :

23547891 23547892 23547893 23547894 23547895 23547896 23547897 23547898 23547899 23547900 23547901 23547902 23547903 23547904 23547905 23547906 23547907 23547908 23547909 23547910 23547911 23547912 23547913 23547914 23547915 23547916 23547917 23547918 23547919 23547920 23547921 23547922 23547923 23547924 23547925 23547926 23547927 23547928 23547929 23547930 23547931 23547932 23547933 23547934 23547935 23547936 23547937 23547938 23547939 23547940 23547941 23547942 23547943 23547944 23547945 23547946 23547947 23547948 23547949 23547950 23547951 23547952 23547953 23547954 23547955 23547956 23547957 23547958 23547959 23547960 23547961 23547962 23547963 23547964 23547965 23547966 23547967 23547968 23547969 23547970 23547971 23547972 23547973 23547974 23547975 23547976 23547977 23547978 23547979 23547980 23547981 23547982 23547983 23547984 23547985 23547986 23547987 23547988 23547989 23547990 23547991 23547992 23547993 23547994 23547995 23547996 23547997 23547998 23547999 23548000 23548001 23548002 23548003 23548004 23548005 23548006 23548007 23548008 23548009 23548010 23548011 23548012 23548013 23548014 23548015 23548016 23548017 23548018 23548019 23548020 23548021 23548022 23548023 23548024 23548025 23548026 23548027 23548028 23548029 23548030 23548031 23548032 23548033 23548034 23548035 23548036 23548037 23548038 23548039 23548040 23548041 23548042 23548043 23548044 23548045 23548046 23548047 23548048 23548049 23548050 23548051 23548052 23548053 23548054 23548055 23548056 23548057 23548058 23548059 23548060 23548061 23548062 23548063 23548064 23548065 23548066 23548067 23548068 23548069 23548070 23548071 23548072 23548073 23548074 23548075 23548076 23548077 23548078 23548079 23548080 23548081 23548082 23548083 23548084 23548085 23548086 23548087 23548088 23548089 23548090 23548091 23548092 23548093 23548094 23548095 23548096 23548097 23548098 23548099 23548100 23548101 23548102 23548103 23548104 23548105 23548106 23548107 23548108 23548109 23548110 23548111 23548112 23548113 23548114 23548115 23548116 23548117 23548118 23548119 23548120 23548121 23548122 23548123 23548124 23548125 23548126 23548127 23548128 23548129 23548130 23548131 23548132 23548133 23548134 23548135 23548136 23548137 23548138 23548139 23548140 23548141 23548142 23548143 23548144 23548145 23548146 23548147 23548148 23548149 23548150 23548151 23548152 23548153 23548154 23548155 23548156 23548156

L'ultime conte d'antan révèle un sacre qui règne de loin et de nous qui surgit dans l'aube des temps :

Les cartes australes et les aurores boréales lancent de loin la partition spatiale :

Goûte les vers de la salade

Goûte les verres de la marmelade

Goûte les verts de la prairie

Goûte les vers de ma poésie